lundi 5 juillet 2010

Les parcs nationaux en tunisie: parc boukornine




Situeé dans le voisinage immédiat de la ville de Hammam Lif et à 18 kilomètres de Tunis.
Crée en 1987, le parc national du Boukornine, avec une superficie de 1935,5 hectares est le poumon vert de la capitale et de sa banlieue sud. Le Djebel Boukornine qui culmine à 576 mètres est le cÅ“ur du parc, il domine de ses hauteurs aussi bien le Golfe de Tunis, de Carthage à Korbous, que la plaine fertile du Mornag. Le bioclimat est de type méditerranéen à hiver doux. La température moyenne de 18°C baisse en altitude. La pluviométrie varie entre 500 et 600 mm/an.
Sa flore avec plus de 600 espèces est très riche. C'est le Thuya de Berbérie qui constitue la majeure partie de la forêt. A ses côtés poussent le pin d'Alep, le chêne Kermès, oléastre et le caroubier. C'est le seul endroit où pousse le cyclamen de Perse, devenu fleur symbole du Boukornine. Les botanistes ont également répertorié 12 espèces d'orchidées sauvages. On rencontre aussi le brachypode rameux, le romarin, la bruyère multiflore, et le palmier nain.
Il abrite également plus de 25 espèces de mammifères, dont le plus petit mammifère du monde, la musaraigne étrusque, longue de 4 centimètres, elle pèse à peine 2 grammes.
Dans le parc, la vie animale est aussi représentée par le sanglier, le chacal, le renard, la mangouste mais aussi par des rapaces comme l'aigle de Bonellie, l'aigle royal, la buse féroce, le faucon pèlerin, le faucon crécerelle, l'épervier, l'aigle botté, la chouette effraie, les hiboux grand et petit duc. Vivent également dans le parc plusieurs espèces de reptiles comme la tortue mauresque, la tarente de Maurétanie, le seps tridactyle et des batraciens.

L'ensemble du Boukornine constitue la terminaison de l'Atlas tellien. Il y a 150 millions d'années toute cette région était au-dessous du niveau de la mer. Depuis cinq millions d'années, le soulèvement et le plissement au pliocène lui ont donné sa forme actuelle.
Un des deux sommets du Boukornine ou Mons Balcaranensis comme le nommait les Romains, abrite depuis l'époque punique 800 avant J.-C. un temple dédié à Baal Karnain, « Le Dieu à deux cornes », protecteur de Carthage. On a trouvé outre un cimetière punique et des mosaâques romaines, les vestiges d'un autel de stèles votives en marbre et le buste de Baal Karnain avec ses deux cornes en bas relief.

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